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Médecine complémentaire, alternative ou intégrative : de quoi parle-t-on ?

Dernière mise à jour : 9 juil. 2023




"Complémentaire, alternative et médecine intégrative sont des termes souvent utilisés de manière interchangeable, mais leur signification est différente.


Les médecines complémentaires correspondent à des pratiques non traditionnelles utilisées habituellement conjointement avec la médecine conventionnelle.


Les médecines alternatives se réfèrent à des pratiques non traditionnelles utilisées à la place de la médecine conventionnelle.


Les médecines intégratives sont des soins qui utilisent toutes les approches thérapeutiques appropriées, conventionnelles ou non, en privilégiant la relation médecin-malade et la prise en charge globale du patient."


Source : Manuel MSD pour les professionnels de santé



L’Ordre des médecins reconnaît officiellement quatre types de médecines alternatives et complémentaires : l’acupuncture, l’homéopathie, la mésothérapie et l’ostéopathie.


L’ Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) distingue :

- les méthodes fondées sur des produits naturels (phytothérapie, aromathérapie, etc.),

- les techniques axées sur la manipulation (ostéopathie, chiropraxie, etc.),

- les thérapies du corps et de l’esprit (hypnothérapie, méditation, sophrologie, etc.)

- ou encore les approches complètes reposant sur des bases théoriques qui leur sont propres (acupuncture ou homéopathie par exemple).


A titre personnel je préfère considérer la sophrologie comme une pratique complémentaire en libéral et faisant partie de la médecine intégrative lorsque je la pratique en équipe pluridisciplinaire.

Mais je n'utilise jamais le terme alternative car nous devons toujours en tant que sophrologues professionnels nous assurer que la prise en charge de nos clients en médecine conventionnelle est assurée.


Pour rappel, en tant que membre du Syndicat des Sophrologues Professionnels (le SSP), je me suis engagée à respecter le code de déontologie des sophrologues membres et particulièrement le fait que :

"Le sophrologue ne concurrence pas les professionnels de la santé : il ne pose pas de diagnostic, n'influence pas les choix thérapeutiques de ses clients et n'interfère pas dans les traitements en cours."

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